www.artfactories.net divulga:

Appel à Résidence – Triangle 2009 – Marseille / France

Triangle met à disposition par le biais d’un appel à candidature bisannuel trois ateliers dans ses locaux de la Friche Belle de Mai. Cet appel à candidature est ouvert à des artistes de toute nationalité.

Date limite : 1er février 2009
Contact courriel

Posté le 26 janvier 2009

Colloque – Du patrimoine industriel aux friches culturelles en Europe – Bordeaux/France

En partenariat avec l’association artfactories/autre(s)pARTs, l’Université Michel de Montaigne Bordeaux 3, la Direction de l’Architecture et du Patrimoine du Ministère de la Culture et de la Communication et la mission Nouveaux Territoires de l’Art de l’Institut des Villes, le TNT propose une journée d’étude autour de la réhabilitation du patrimoine industriel européen en lieux de culture.

“Du patrimoine industriel aux friches culturelles en Europe”
Jeudi 5 février 2009 – TNT à Bordeaux

Renseignements/réservation au 05 56 85 82 81
Contact courriel

Fiche aRTfactories le TNT

Posté le 26 janvier 2009

Outils – L’emploi d’intermittents et les risques psychosociaux

Posté le 15 janvier 2009

Rencontre – 5e Assises nationales du développement durable – Lyon / France

Les « 5e Assises nationales du développement durable » se tiendront à Lyon les 19, 20 et 21 janvier 2009. Thème principal : « répondre aux besoins des générations du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs ». Ces assises ont vocation à rassembler les acteurs actuels et futurs du développement durable.
Posté le 15 janvier 2009

Publication – Comment s’impliquer en Europe ?

Mis au point par la Community Development Foundation, ce guide s’intitule “Get in there !” et vise à impliquer davantage les citoyens dans la prise de décisions au niveau européen. Il est le fruit du projet “My Voice in Europe”, dont le but était de susciter un intérêt et d’approfondir le débat sur l’Europe au niveau local.
Posté le 15 janvier 2009

Rencontre – Créativité et innovation dans les projets de coopération culturelle – Barcelone / Espagne

L’ENCATC organise le 26 janvier 2009 à l’Institut Européen de la Méditerranée à Barcelone, un séminaire consacré à la créativité et à l’innovation dans les projets de coopération culturelle.

Date limite d’inscription : 20 janvier 2009
Contact courriel

Posté le 15 janvier 2009

Rencontres – Art [espace] public – Paris / France

[Art [espace] public->http://art-espace-public.c.la/] est un cycle de rencontres-débats proposé du 30 janvier au 13 mars 2009 à la Sorbonne par le Master professionnel Projets culturels dans l’espace public. La première rencontre-débat a lieu le 30 janvier 2009 de 19h à 21h et s’intitule “La fabrique de l’urbanité : Focus sur l’Île de Nantes “.
Posté le 13 janvier 2009

Appel à projet – Résidence Domaine d’Abbadia – Hendaye / France

Le Domaine d’Abbadia à Hendaye accueille chaque année 2 artistes plasticiens contemporains, français ou étrangers, pour des résidences de création d’une durée de 3 mois.

Informations sur les modalités de la résidence : Contact courriel

Posté le 13 janvier 2009

Appel à projet – Palliss’art – Eure / France

Le Département de l’Eure organise un concours intitulé Paliss’art. Il s’agit d’un concours de peinture dédié à de jeunes artistes en voie de professionnalisation. 10 artistes sélectionnés sur dossier par un jury de professionnels pourront s’exprimer en plein air le dimanche 7 juin.

Date limite : 6 mars 2009
Contact

Posté le 13 janvier 2009

Publication – La culture, moteur de la cohésion sociale

La Délégation interministérielle à la ville met en ligne la synthèse ” La culture, moteur de la cohésion sociale” s’appuyant sur des exemples d’expériences européennes dont Stanica en Slovaquie, l’UFA Fabrik en Allemagne…
Posté le 12 janvier 2009

Publication – Traces cahier n°2 de ViaEuropa

Le cahier n°2 édité par ViaEuropa est disponible en téléchargement gratuit. Pour ce second numéro, la problématique abordée est : Un espace, un public restent-ils marqués par un spectacle ? Et à l’inverse, comment les artistes se nourrissent-ils de la mémoire des lieux où ils interviennent ?
Posté le 12 janvier 2009

Appel à projet – Aide à la mobilité – Europe

Culturesfrance met en œuvre une nouvelle procédure pour l’aide aux projets arts de la scène. Le soutien porte sur une participation aux frais de transports et de séjours dont le montant sera établi en fonction du budget global de l’opération et des partenariats réunis.

Date limite : 30 janvier 2009

Posté le 12 janvier 2009

Appel à projet – La Fonderie Darling – Montréal / Québec

La Fonderie Darling propose plusieurs modes de résidences : Résidences croisées France-Québec et la Résidence des Amériques du Conseil des arts de Montréal.

Date limite : 2 février 2009

Posté le 12 janvier 2009

Publication – L’Action culturelle en prison

Les activités culturelles et artistiques peuvent être un levier essentiel de réinsertion pour les détenus. Cet ouvrage donne quelques pistes pour aider dans ce sens.

L’Action culturelle en prison – Pour une redéfinition du sens de la peine, Siganos Florine, Tournier Pierre-Victor, L’Harmattan, 12/2008, 267p.

Posté le 12 janvier 2009

Publication – Rapport annuel 2007 du Haut Conseil de l’éducation artistique et culturelle

Présidé par le ministre de l’éducation nationale et la ministre de la Culture, le Haut Conseil de l’éducation artistique et culturelle a pour mission la promotion de l’éducation artistique et culturelle. Cette publication permet de prendre connaissance des propositions concrètes qui sont faites.
Posté le 12 janvier 2009

Audio – Les publics du spectacle vivant – Toulon / France

Le 28 novembre 2008, s’est tenue à Toulon la rencontre-débat autour de la question Elargir le cercle des connaisseurs : les publics du spectacle vivant. Radio Grenouille a diffusé le 5 janvier l’émission Public en privé consacrée à cette journée, elle peut être écoutée et “podcastable”.
Posté le 11 janvier 2009

Appel à Projet – Traduction littéraire en Europe

La Commission européenne a mis en ligne les formulaires de candidatures pour les projets de traduction littéraire (volet 1.2.2). Les projets de traduction doivent concerner des œuvres de fiction ou de poésie d’une langue européenne vers une autre langue européenne.

Date limite : 1er février 2009

Posté le 10 janvier 2009

Appel à Résidence – Dompierre-sur-Besbre (France)

La Résidence est un centre d’activités artistiques et de soutien à la création contemporaine géré par la mairie de Dompierre-sur-Besbre. Les appels à candidatures pour l’année 2009 sont lancés !

Contact courriel
Date limite : 31 janvier 2009

Posté le 10 janvier 2009

Publication – Rapport : Pour le développement des arts de la scène en Europe

Ce rapport dresse un état des lieux de l’implication du spectacle français dans la construction d’une Europe de la culture et avance des propositions et recommandations pour un développement des arts de la scène en Europe.

Pour le développement des arts de la scène en Europe. De l’intention à la réalité : éléments de synthèse et de propositions., Fievet Stéphane, Centre National du Théâtre, 09/08, 206 p.

Posté le 10 janvier 2009

Outil – Synthèse du débat “Mutualisation : effet de mode ou véritable opportunité ?”

Zone franche a réuni en septembre 2008 des représentants d’Opale, de ParisMix, de PBox ou encore du Pôle ou du Rama pour un débat sur le thème : “Mutualisation : effet de mode ou véritable opportunité ?”. La synthèse est aujourd’hui disponible.
Posté le 3 janvier 2009

Appel à candidatures – Formation avancée et itinérante des arts de la rue – Marseille (France)

La FAI AR (Formation avancée et itinérante des arts de la rue) lance un appel à candidatures pour son prochain cursus de formation supérieure.

Date limite : 31 mars 2009

Posté le 2 janvier 2009

Vidéo – Etats généraux de la culture de Quimper

Les États généraux de la culture de Quimper se sont tenus au théâtre de Cornouaille le 29 novembre 2008. L’ouverture des débats a été faite par Jean-Michel Lucas (président de Trempolino, docteur d’Etat ès sciences économiques et maître de conférences à l’université Rennes 2 Haute-Bretagne).
Posté le 2 janvier 2009

Working Artists and the Greater Economy (W.A.G.E.), é um grupo ativista formado por artistas, trabalhadores da arte, performers e curadores independentes que lutam para serem pagos pelo seu trabalho. Além do site, há também um blog, com uma recente carta escrita pelo artista Eli Sudbrack, brasileiro residente em Nova York. Ser mal-remunerado não é apenas privilégio dos que trabalham no meio artístico brasileiro…

http://www.wageforwork.com/

W.A.G.E. works to draw attention to economic inequalities that exist in the arts, and to resolve them.

W.A.G.E. has been formed because we, as visual + performance artists and independent curators, provide a work force.

W.A.G.E. recognizes the organized irresponsibility of the art market and its supporting institutions, and demands an end of the refusal to pay fees for the work we’re asked to provide: preparation, installation, presentation, consultation, exhibition and reproduction.

W.A.G.E. refutes the positioning of the artist as a speculator and calls for the remuneration of cultural value in capital value.

W.A.G.E. believes that the promise of exposure is a liability in a system that denies the value of our labor.

As an unpaid labor force within a robust art market from which others profit greatly,
W.A.G.E. recognizes an inherent exploitation and demands compensation.

W.A.G.E. calls for an address of the economic inequalities that are prevalent, and pro-actively preventing the art worker’s ability to survive within the greater economy.

We demand payment for making the world more interesting.

W.A.G.E. wo/manifesto, 2009

Política, Arte e Fazer Arte Politicamente: Holocausto na Faixa de Gaza e reflexões de Thomas Hirschhorn

O ano apenas começa e já chega com uma crisezinha no horizonte e um genocídio básicos. Como seguir refletindo sobre arte e criar poeticamente diante de um cenário que nos lança a dura realidade na cara? Se por um lado o artista e seus teóricos podem vir a parecer alienados, por outro, a arte deve sempre ser vista como uma alternativa (nem sempre reconfortante) ao horror e à barbárie, confirmando, portanto, seu caráter de resistência.

Primeiro, o fato a partir de um texto extraído do site de jornalismo independente http://www.viomundo.com.br :

A ilusão da vitória na Faixa de Gaza
Em carta aberta, maestro israelense diz que ofensiva militar é desumana e não garante segurança

Segundo, a reflexão do artista sobre fazer arte diante dos deploráveis fatos desumanos que só a humanidade consegue gerar:

Thomas Hirschhorn: ‘Doing Art Politically: What does this mean?’

Palestra na Royal Academy Schools, London, 2008. Em inglês


Performance Presente Futuro: o livro

Recentemente foi lançado o livro-catálogo do evento Performance Presente Futuro que aconteceu no centro Oi Futuro, Rio de Janeiro, em agosto de 2008. A publicação foi editada pela editora Contracapa em parceria com a Oi Futuro e possui artigos de colaboradores como Orlan, Bia Medeiros, Stelarc, Silvio de Gracia, Ricardo Dominguez e Rosangella Leote. Além dos textos, também apresenta registros do evento com suas performances e palestras.

Em breve estará disponível para download no artesquema.  Enquanto isso… Boas festas!

capa-livro1

projeto gráfico: João Modé

Mais do mesmo, só que do outro lado: com a palavra, os curadores

Este assunto está enchendo o saco, mas não poderia deixar de publicar a resposta dos curadores para essa comoção em torno da garota Caroline. Vamos lá:

Da Folha de São Paulo

Caso Caroline: algumas questões não consideradas
IVO MESQUITA
ANA PAULA COHEN
especial para a Folha de S.Paulo

Com o intuito de abrir perspectivas no debate, sensacionalista e
passional, criado pela imprensa em relação à 28ª Bienal de São Paulo
e à prisão de Caroline Pivetta da Motta, 24 anos, nós, curadores do
evento, gostaríamos de trazer algumas considerações e perguntas que
nos parecem pertinentes à questão.

Primeiramente, não podemos esquecer que, ao contrário da operação
noturna e silenciosa peculiar aos pichadores, o acontecimento na
Bienal está longe de poder ser chamado de estético e pacífico: 40
jovens invadem o pavilhão da Bienal como um arrastão, derrubando
tudo, agredindo pessoas fisicamente, com o objetivo de, segundo a
convocatória pela internet de seu líder Rafael Augustaitz, pichar o
segundo e o terceiro andar, destruindo todas as obras.

Foi mais um gesto peculiar deste grupo destrutivo, que, desde as
invasões do Centro Universitário Belas Artes e da galeria Choque
Cultural, usa a pichação como meio para apagar e danificar o
trabalho dos outros artistas.

Caroline e outros dois jovens picham as paredes do prédio da Bienal,
projetado pelo arquiteto Oscar Niemeyer

Será que o meio artístico não se dá conta do autoritarismo de tal
gesto, do que ele implica de censura ao outro? Não é preocupante
perceber que a tática de um ex-estudante de artes é fazer do
apagamento de outros artistas um fenômeno midiático? Sim, pois a
imprensa e os canais de internet foram avisados três horas antes do
ataque à Bienal e estavam postados esperando pelo espetáculo!

Não foi, portanto, um preenchimento do vazio ou uma resposta “em
vivo contato”, o que da parte da curadoria nunca supôs o uso de
violência.

Não se tratou tampouco de colar stickers, fazer barcos de papel, ou
tocar música no segundo andar do pavilhão –como de fato ocorreu no
decorrer da mostra– mas de vandalismo agressivo e autoritário.

Por outro lado, como curadores e cidadãos republicanos, estamos de
acordo de que a punição para Caroline é pesada e inadequada.
Lamentamos por ela e pela sua instrumentalização por certa mídia.

Mentor de invasões

Perguntamo-nos onde estaria o mentor intelectual de tal ataque, ex-
aluno do Centro Universitário Belas Artes, que expõe nome e
sobrenome como autor das três invasões, e que saiu do pavilhão da
Bienal prometendo continuar pichando outros museus de São Paulo?

No infeliz caso de Caroline, devemos, entretanto, reconhecer que sua
condição atual é resultado de mais uma filigrana jurídica, advinda
de uma interpretação estrita da lei.

Mas não é essa mesma uma característica da Justiça no Brasil, a
desigualdade na sua aplicação?

Não são filigranas jurídicas que mantêm criminosos condenados
vivendo em liberdade sem haver cumprido suas penas? Então, ao
discutirmos instituição no Brasil, parece que o problema não é
apenas das instituições culturais ou da Bienal de São Paulo.

Percebe-se um esvaziamento também da justiça, da educação, da saúde.
Ou ainda das políticas públicas para a habitação, o que faz com que
Caroline fique detida por falta de comprovante de endereço.
Contraditoriamente, o Estado não lhe assegurou uma moradia até
agora, conforme se depreende da lei que a mantém na cadeia!

Se Caroline possuísse um comprovante de residência, ainda haveria a
questão de quem a acusa do crime que ela responderia em liberdade. O
parque Ibirapuera é uma área de preservação ambiental e o Pavilhão
da Bienal é um prédio tombado e monumento histórico estadual. Foi
contra eles que o grupo investiu e do qual ela se tornou o bode
expiatório perante a lei.

Tombamento

Desde 2003, é muito difícil para qualquer curadoria lidar com as
novas leis de tombamento do edifício, pois elas têm impedido a
realização de diversos projetos de artistas e obrigado todas as
partes a um processo de amplas e longas negociações. Há uma lei e
transgredi-la implica risco. Talvez também fosse oportuna uma
discussão sobre essa legislação, que acabará por fazer do pavilhão
um espaço inadequado ao caráter experimental e de laboratório que
supõe uma mostra que quer dar conta das práticas artísticas
contemporâneas, pois ela é muito pouco flexível para novos usos do
prédio.

Se o interesse da 28ª Bienal fosse ser um espetáculo midiático e
criar um discurso populista apaziguador e demagógico –o que,
acreditamos, seria pouco efetivo e em nada transformador da situação
em que vivemos–, certamente poderíamos ter nos utilizado do
ocorrido no dia 26 de outubro para deslocar todo o debate proposto
pelo projeto original da 28ª Bienal, agora realizado, para discutir
a relação entre grafite, pichação e arte; arte contemporânea,
educação e inclusão; cultura urbana e a questão centro-periferia em
São Paulo, entre outros tópicos.

Poderíamos ter convidado os invasores a virem participar do debate,
a pichar as paredes da bienal, entre outras ações populistas e
instrumentalizadoras. Nossa opção foi e continua sendo a de não
fazer uso do ocorrido, e muito menos da injusta prisão de Caroline,
para promoção pessoal ou como plataforma política, oportunista e
demagógica.

Parece-nos ainda interessante observar que enquanto o meio
artístico, instigado por uma falsa polêmica, procura culpar
o “vazio”, a Fundação Bienal ou a curadoria da 28ª Bienal de São
Paulo pela prisão de Caroline, os próprios integrantes de seu grupo
foram direto ao assunto.

Picharam, no último dia 5 de dezembro, a casa de um ex-prefeito,
acusado de inúmeros delitos e que responde aos processos em
liberdade, a seguinte frase: “Cadeia é só para pobre… Liberdade
Carol. Susto’s”.

Ivo Mesquita e Ana Paula Cohen foram os curadores da 28ª Bienal de
São Paulo

28ª Bienal de São Paulo: + Ruídos

Este artigo/ carta está circulando intensamente e o assunto vem sendo muito debatido. Enquanto a onda pró libertação Caroline Sustos avança, tornando-a mártir de uma situação que envolve muitos assuntos os quais extrapolam o campo da arte, apenas repasso informação…

Acusar a grafiteira Carolina da Mota, presa há 52 dias, de “danificar patrimônio tombado” é estratégia hedionda

PAULO HERKENHOFF
ESPECIAL PARA A FOLHA

Minha opinião ou a de qualquer outra pessoa sobre o grafite não tem a menor importância no caso da Carolina Pivetta da Mota na Bienal de São Paulo. Não se trata de condenar ou aplaudir a ação de grafitagem. Eu vi, em 1972, os seguranças do MAM carioca ajudarem Antonio Manuel a fugir da polícia que o perseguia porque havia se apresentado nu no Salão Nacional de Arte Moderna. O MAM do Rio não mandou prender Raimundo Colares quando quebrou vidros do prédio em manifestação durante a ditadura militar.
A Bienal quer que o Brasil sinta saudades da ditadura? A mesma Bienal que entrega a grafiteira à polícia foi a que proscreveu Cildo Meireles em 2006 por ter protestado contra a reeleição de Edemar Cid Ferreira para seu conselho. O paradoxo é que Edemar não providenciou a prisão da garota que beijou com batom uma tela de Andy Warhol na Bienal de 1996, fato muito mais grave do que grafitar paredes nuas.
A Bienal, seu presidente, conselheiros e curadores que continuarem a se omitir precisam aprender algo com Edemar: na Bienal, a repressão não é um fim em si. Confesso que, quando soube da grafitagem, pensei que fosse um gesto autorizado numa Bienal que ia criar uma praça de convivência e estimulava a participação da cultura pop jovem. Era estratégia de marketing ou efetiva proposta de política cultural?
No entanto, tudo é obscurantista na posição da Bienal desde o dia da grafitagem. Posso até entender as reações de primeira hora mais agressivas por agentes culturais e políticos da Bienal, mas temos de admitir ser uma estratégia hedionda acusar a grafiteira de “danificar” o patrimônio tombado, já que as feiras, as festas de casamento e a própria Bienal furam e escrevem nas paredes, pintam e bordam com o prédio sem autorização do Iphan.
Se a grafiteira fosse um nome do mercado de arte não teria sido presa ou já estaria solta. O ato de Carolina Pivetta da Mota é rigorosamente igual a tudo o que ocorre no prédio da Bienal. Depois é só repintar, como aconteceu. Tudo se refaz porque o prédio da Bienal está à disposição da expressão. Sua estrutura original de feira industrial tinha que ser necessariamente versátil para atender a todo tipo de tranco físico. Por isso o acabamento sem adornos e luxo do Pavilhão do Ibirapuera. É só cimento, tijolo e cal.

Debate na pasmaceira
Carolina também não interveio na obra de ninguém. Ela não é uma Tony Shafrazi, que grafitou a “Guernica” de Picasso. Se tivesse praticado um ato anti-social realmente grave, Carolina já poderia ter sido condenada a alguma prática comunitária na própria Bienal. Neste caso, não se estaria “domesticando” uma consciência crítica, mas dando-lhe a oportunidade de entender melhor o processo de uma Bienal. O que Carolina está contribuindo socialmente agora é a introduzir um debate na pasmaceira institucional.
Se tivesse causado um dano real à superfície das paredes, teria sido ínfimo. Dirigi um museu do Iphan onde uma ex-diretora causou danos em esculturas ao instalá-las ao ar livre, onde tomavam chuva ácida. O Iphan e o Ministério Público não pediram sua prisão quando se verificaram danos irreparáveis à pátina na escultura “A Faceira de Bernardelli”.
No caso do grafite na Bienal, não ficaram seqüelas. Fui curador da 24ª Bienal de São Paulo, e minha monografia final no mestrado em direito pela Universidade de Nova York foi na área de direito constitucional. Nessa dupla condição, afirmo que o que vejo aqui é uma posição odienta da Bienal transferindo a responsabilidade por essa situação kafkiana para os órgãos do Estado como responsáveis por este processo.
Carolina não danificou nenhuma obra de arte. Por acaso, Oscar Niemeyer veio a público protestar contra a grafitagem como um “ataque” danoso ao pavilhão do qual é autor, como sempre fez quando degradam um projeto de sua autoria?
A Fundação Bienal primeiro agiu de modo intolerante e agora de modo cínico ao lavar as mãos. Parece que estar em “vivo contato”, proposta desta Bienal, está sendo entendido como exercício de ira ou crueldade que, afinal, estão entre as pulsões de morte da espécie humana. Ou é só vingança? Afinal, alguém tem que pagar…
Mesmo que seja uma mulher, baixinha, gordinha que não conseguiu escapar da ineficiente vigilância da instituição como os outros 30 galalaus. Sua prisão serviu para salvar a honra dos vigilantes e o contrato da empresa com a Bienal… Parabéns a Carolina por não ter pensado na delação premiada para se safar da encrenca, mesmo depois de 52 dias sem um habeas corpus. Carolina Pivetta da Mota passou o dia de comemoração dos 60 anos da Declaração Universal dos Direitos Humanos numa cadeia em São Paulo. Isso não denigre a Bienal, nem São Paulo, nem o Brasil. Isso denigre a humanidade.
Se o vazio fosse de fato o espaço aberto para discutir a instituição, essa extraordinária grafitagem teria sido incorporada ao projeto ético e político da 28ª Bienal. A grafitagem já é um dos fatores mais marcantes desta edição. Com mais repressão, deixará de ser um problema de excessivo rigor penitenciário para se tornar uma questão para estudos éticos curatoriais e debates estéticos. Se a Fundação Bienal de São Paulo não se cuidar, a conclusão a que se poderá chegar é a de que o principal problema da Bienal é a 28ª Bienal e a estrutura política que a sustentou.
Peço desculpas a Carolina por não ter protestado, em minha recente palestra na Bienal, em sua defesa e contra esse estado brutal de condução da vida institucional. Eu pensava que já estivesse solta. Quem salva o Brasil e a Bienal não é cadeia, é Mário Pedrosa ao dizer que a arte é o exercício experimental da liberdade. E dirigir a Fundação Bienal de São Paulo ou fazer curadoria não pode perder isto de vista. (Rio, 12/12/2008)

PAULO HERKENHOFF é curador e crítico de arte. Dirigiu o Museu Nacional de Belas Artes, no Rio, e foi curador do MoMA em Nova York e da 24ª Bienal de São Paulo, em 1998

28ª Bienal: ruídos brancos

No sábado passado encerrou-se a 28ªBienal, deixando muitos questionamentos sobre a sua eficácia enquanto exposição de arte e manifesto contra um padrão instituído de modelo expositivo espetacular que pulula mundo afora, e deixa tudo com cara de mercadoria e mercadão. A última edição da Bienal internacional de São Paulo também pretendia criticar as bases deficientes da gestão da Fundação Bienal que justamente tem colaborado para que a instituição haja perdido parte de seu compromisso sócio-cultural em mei a escândalos de corrupção e má utilização de verba pública.  A proposta da Bienal era moderna há 50 anos e hoje está defasada, gasta e afastada da sociedade como um todo.

Sobre esta exposição em si, ao contrário do que ouvi falar incessantemente de artistas e apreciadores da arte contemporânea, o vazio da Bienal (que nunca foi proposta curatorial de fato, mas um apelido dado pela mídia e críticos)  não me pareceu assim de fato tão… vazio. Houve talvez uma opção por um formato de exposição mais ‘clean’ e que valorizasse tempos alongados e silêncios, isto é, o que uma Bienal atualmente não tem: espaço para respirar. Porém, conceitualmente a idéia pareceu funcionar melhor do que na prática, uma vez que a experiência ganhou uma densidade difícil de ser permeada pelo espectador comum, que apenas quer ver uma “exposição de arte”.

No dia 4/12 ocorreu um debate na Bienal para fazer um balanço do evento. Ali,  junto com a co-curadora Ana Paula Cohen, a coordenadora dos debates Luisa Duarte e o crítico Luis Camillo Osório, o curador-chefe Ivo Mesquita declarou que esta Bienal foi encarada pela curadoria mais como uma exposição simplesmente, que pretendia refletir sobre a condição das Bienais no mundo e seus excessos negando, portanto, o pomposo status dado a uma Bienal. Mas, justamente por tentar trazer para o plano do ‘simples’ um evento de dimensões nacionais e que gera muita expectativa, o sentimento conseguido foi de decepção e alguma chateação para muita gente que não logrou penetrar na proposta de questionamento sobre um modelo desgastado.

Infelizmente, a chateação cegou muitos daqueles que poderiam ter contribuído para esclarecer a proposta da curadoria e envolver o público de modo que pudessem refletir com os curadores. Isso não ocorreu e a adesão ao projeto foi pequena. De certo, o modelo expositivo pensado pela curadoria se afastava da noção de uma exposição convencional e aproximava-se do que poderia ser um festival: programações de vídeos que mudavam a cada semana (vídeos incríveis, aliás), performance artísticas, de dança, musicais, e muito debates numa sequência de 23 seminários que discutiam arte e políticas da arte, além das prórpias bienais e seus modelos, principalmente a Bienal de São Paulo em seus mais de 50 anos de vida.

O vão do segundo andar deixado vazio pelos curadores, foi o mote mais polêmico. Talvez por não ter sido obra de algum artista, mas um projeto da curadoria, símbolo do poder autoritário que irrita e seduz tantos atores do meio da arte. Admitindo que cada experiência em arte é uma coisa única, quero registrar aqui que ao entrar no espaço vazio e gigante não senti melancolia nem raiva por achar que o espaço pudesse estar sendo “sub-utilizado”. Ao contrário, senti toda a potência daquele lugar e das minhas memórias do que um dia eu havia sentido e vivido ali. Pude perceber como outras edições recentes da Bienal haviam entulhado o espaço e também me lembrei de alguns trabalhos que ali estavam na 27 ª Bienal. Ao invés de silêncio, eu ouvi muito barulho, vindo de meus pensamentos…

Talvez (mais um…), o pecado desta Bienal – que deveria ter sido dádiva – era exigir muita disposição de seus espectadores, muito conhecimento de causa, tempo muito longo para estar ali, muitas visitas, muita leitura, uma dedicação devotada. Porém, a vida contemporânea no mundo espetacularizado e capitalista que torna as Bienais agentes do mercado como as feiras de arte, não deixa tanto tempo livre para quem gostaria de estar mais livre para refletir sobre tudo isso.

Esta bienal vai ficar conhecida como a do Vazio, mas também como a do “não vi e não gostei”. Faltou quorum disposto a ver e pensar.

Viva o contato, viva a vaia / 28ª Bienal por Ricardo Basbaum

(…)Este é o ponto que me parece mais forte e significativo nesta 28ª edição da Bienal de São Paulo (e que esteve deliberadamente ausente em 2002 e 2004) –talvez a mais francamente curatorial, de modo esclarecido: o oferecimento público da transparência dos gestos de construção do evento.

Para o texto na íntegra acesse  Trópico – Viva o contato, viva a vaia